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Le XIVe siècle est souvent caractérisé comme un âge de "contingence radicale". Selon leurs critiques modernes, les philosophes et les théologiens de l'époque ont affirmé que la chaîne de causalité secondaire est contingente, que l'homme pourrait changer sa prédestination ou réprobation éternelle, et même que Dieu pourrait défaire le passé. Cependant, la pensée du Ave siècle était loin d'être monolithique. Ce livre entend précisément attirer l'attention sur la tendance opposée, le "déterminisme radical", à travers les lunettes d'un penseur français exceptionnel, quoique méconnu, Pierre Ceffons, moine de l'Abbaye de Clairvaux, dont les oeuvres ont été rédigées entre 1348 et 1353. Le passé et le futur ont été abordés par Ceffons dans le contexte des discussions sur la puissance et la connaissance divines dans ses questions sur les Sentences de Pierre Lombard. Pour ce qui est du statut modal du présent, la nécessité des phénomènes naturels et humains a constitué le thème de ses quatre principia sur les Sentences, développé lors de débats contre les autres bacheliers en théologie. Enfin, Ceffons a traité de la prédestination et de la réprobation éternelles de Dieu dans le Confessionale Petri, le Centilogium, et les questions et principia sur les Sentences.
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Le paradoxe fondamental qui vient à la fois constituer et mettre en péril la politique, c'est qu'il n'y a pas d'autorité des institutions et des lois sans le soutien au moins tacite et spontané de la multitude, multitude dont il s'agit en même temps de reconnaître qu'elle est composée d'individus et de groupes sociaux qui désirent n'en faire qu'à leur tête. Ce paradoxe est souvent dénié par les philosophies politiques qui se contentent d'invoquer une légitimité idéale pour justifier une obéissance en droit. Les concepts de disposition et d'habitus, tels qu'ils sont théorisés par Pierre Bourdieu, permettent de comprendre à même la pratique comment s'établit, de fait, la domination d'un ordre. Spinoza, tout en s'accordant sur des points fondamentaux avec le sociologue, insiste néanmoins sur la dimension passionnelle et donc inconstante des dispositions, et par là assume davantage encore le paradoxe. Un pouvoir n'est obéi que s'il sait se faire désirer, qu'il soit légitime ou non. C'est alors une conception de l'État et des institutions politiques tout à fait originale qu'élabore le Traité politique, où il s'agit moins de les fonder en légitimité que de les faire fonctionner malgré, et même par, les passions pourtant inconstantes et variées du vulgaire. Encore faut-il que cette domination s'exerce au profit de tous et de chacun : une Realpolitik, au sens de Pierre Bourdieu, est ainsi constituée par Spinoza, où le pouvoir n'est détenu par personne en particulier, mais dispose tous les citoyens à la concorde et à la paix, malgré eux mais, autant que possible, de bon gré.
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Le paradoxe fondamental qui vient à la fois constituer et mettre en péril la politique, c'est qu'il n'y a pas d'autorité des institutions et des lois sans le soutien au moins tacite et spontané de la multitude, multitude dont il s'agit en même temps de reconnaître qu'elle est composée d'individus et de groupes sociaux qui désirent n'en faire qu'à leur tête. Ce paradoxe est souvent dénié par les philosophies politiques qui se contentent d'invoquer une légitimité idéale pour justifier une obéissance en droit. Les concepts de disposition et d'habitus, tels qu'ils sont théorisés par Pierre Bourdieu, permettent de comprendre à même la pratique comment s'établit, de fait, la domination d'un ordre. Spinoza, tout en s'accordant sur des points fondamentaux avec le sociologue, insiste néanmoins sur la dimension passionnelle et donc inconstante des dispositions, et par là assume davantage encore le paradoxe. Un pouvoir n'est obéi que s'il sait se faire désirer, qu'il soit légitime ou non. C'est alors une conception de l'État et des institutions politiques tout à fait originale qu'élabore le Traité politique, où il s'agit moins de les fonder en légitimité que de les faire fonctionner malgré, et même par, les passions pourtant inconstantes et variées du vulgaire. Encore faut-il que cette domination s'exerce au profit de tous et de chacun : une Realpolitik, au sens de Pierre Bourdieu, est ainsi constituée par Spinoza, où le pouvoir n'est détenu par personne en particulier, mais dispose tous les citoyens à la concorde et à la paix, malgré eux mais, autant que possible, de bon gré.
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Le paradoxe fondamental qui vient à la fois constituer et mettre en péril la politique, c'est qu'il n'y a pas d'autorité des institutions et des lois sans le soutien au moins tacite et spontané de la multitude, multitude dont il s'agit en même temps de reconnaître qu'elle est composée d'individus et de groupes sociaux qui désirent n'en faire qu'à leur tête. Ce paradoxe est souvent dénié par les philosophies politiques qui se contentent d'invoquer une légitimité idéale pour justifier une obéissance en droit. Les concepts de disposition et d'habitus, tels qu'ils sont théorisés par Pierre Bourdieu, permettent de comprendre à même la pratique comment s'établit, de fait, la domination d'un ordre. Spinoza, tout en s'accordant sur des points fondamentaux avec le sociologue, insiste néanmoins sur la dimension passionnelle et donc inconstante des dispositions, et par là assume davantage encore le paradoxe. Un pouvoir n'est obéi que s'il sait se faire désirer, qu'il soit légitime ou non. C'est alors une conception de l'État et des institutions politiques tout à fait originale qu'élabore le Traité politique, où il s'agit moins de les fonder en légitimité que de les faire fonctionner malgré, et même par, les passions pourtant inconstantes et variées du vulgaire. Encore faut-il que cette domination s'exerce au profit de tous et de chacun : une Realpolitik, au sens de Pierre Bourdieu, est ainsi constituée par Spinoza, où le pouvoir n'est détenu par personne en particulier, mais dispose tous les citoyens à la concorde et à la paix, malgré eux mais, autant que possible, de bon gré.
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The article compares some of the so-called Hippocratic treatises and Aristotle's Physics, Meteorologics, Ethics and Politics, on what would define a human community, if not a nation. It shows a common absence of the notions of climate and environment but a close way of conceiving the physical continuity between the outside world (immediate or more distant) and the inside of living bodies. Then, the external conditions (seasons, temperatures, nature of the soil) similarly determine the complexions and characters of the populations that experience them. Divergences occur due to the determinism of the external conditions on politics. The Hippocratic treaties do not recognise this, unlike Aristotle, except that the Stagirite excludes from this determinism the Greek City and the virtues, including the civic virtue of justice.
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The article compares some of the so-called Hippocratic treatises and Aristotle's Physics, Meteorologics, Ethics and Politics, on what would define a human community, if not a nation. It shows a common absence of the notions of climate and environment but a close way of conceiving the physical continuity between the outside world (immediate or more distant) and the inside of living bodies. Then, the external conditions (seasons, temperatures, nature of the soil) similarly determine the complexions and characters of the populations that experience them. Divergences occur due to the determinism of the external conditions on politics. The Hippocratic treaties do not recognise this, unlike Aristotle, except that the Stagirite excludes from this determinism the Greek City and the virtues, including the civic virtue of justice.
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